Gestion et coulisses : Les surprenantes révélations des nouveaux dirigeants de Chelsea !

Alors que la nouvelle direction des Blues s'apprête à fêter le premier anniversaire de son arrivée à Stamford Bridge, la gestion des patrons américains fait jaser. Explications sur la situation de Chelsea, un club qui peine à trouver sa voie malgré des investissements massifs.

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Chelsea : Un an après leur arrivée, les patrons américains sous le feu des critiques

Roman Abramovich écarté en raison du conflit en Ukraine, Chelsea est passé sous pavillon américain l’an dernier. Pour sauver le club londonien, c’est un duo de patrons Todd Boehly-Behdad Eghbali qui a débarqué avec de grandes ambitions. Dès leurs premiers mois à la tête des Blues, les deux Américains ont envoyé du très lourd. Ils ont réalisé la plus grande campagne de recrutement du club avec plus de 600 M€ dépensés, notamment pour signer Mykhaylo Mudryk et Enzo Fernandez pour plus de 200 M€.

Cependant, malgré ces investissements colossaux, Chelsea ne pointe qu’à la onzième position du classement en Premier League. Un résultat décevant pour un club qui aspirait à jouer les premiers rôles.

Des choix controversés et un vestiaire sous tension

Avant cela, Boehly n’avait pas hésité à virer Thomas Tuchel en début de saison pour aller chercher Graham Potter à Brighton, une opération à plus de 25 M€. Sept mois plus tard, l’Anglais était viré. Les Blues vont encore devoir sortir leur chéquier en attendant de trouver leur futur coach. Entre-temps, ils en ont surpris plus d’un en rapatriant Frank Lampard, un entraîneur déjà critiqué. Incompréhensible.

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Dans son édition du jour, L’Équipe révèle que le tandem Boehly-Eghbali n’en est pas à sa première folie depuis qu’il dirige le mastodonte anglais. Un vestiaire pas assez grand pour les recrues et des problèmes d’organisation sont également pointés du doigt.

Une gestion interne critiquée

L’arrivée au pouvoir des deux Américains a également été synonyme de départs massifs. Les nouveaux boss ne voulaient que des personnes de confiance, mais leur façon de remercier leur personnel a laissé à désirer. Le chef des kinés, présent au club depuis 17 ans, a été viré par Zoom en seulement trois minutes. D’autres employés ont été congédiés de manière expéditive, laissant planer un climat tendu au sein du club.

Un ancien employé témoigne auprès du quotidien : « Quand ils sont arrivés, ceux-ci ont enchaîné des réunions où ils expliquaient ce qu’ils avaient fait dans le passé et comment ils allaient transformer Chelsea, sans écouter leur interlocuteur… C’était lunaire. »

Un vestiaire saturé et un club en quête d’équilibre

Enfin, le journal cite une enquête de The Athletic dans laquelle on apprend que le vestiaire du centre d’entraînement des Blues n’est pas assez grand pour accueillir toutes les recrues à force de recruter à tout-va sans vendre. Une situation incroyable qui démontre le manque de vision à long terme des dirigeants actuels.

En conclusion : un club en pleine turbulence

En dépit d’investissements massifs et de changements de direction, Chelsea peine à retrouver sa place parmi les grands d’Angleterre. La gestion controversée de ses nouveaux patrons américains a suscité de nombreuses critiques. Entre un vestiaire sous tension, des choix sportifs discutables et une gestion interne décriée, le club londonien traverse une période délicate.


Il est temps pour les dirigeants de Chelsea de se recentrer sur une stratégie cohérente et axée sur l’humain pour redonner confiance à l’ensemble du club et renouer avec le succès. Les supporters attendent avec impatience de voir si les leçons seront tirées de cette première année tumultueuse. Seul l’avenir nous dira si Chelsea parviendra à redresser la barre et à retrouver la voie du succès sur et en dehors du terrain.

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